MOTORHEAD / DANKO JONES, belle affiche pour cette soirée de novembre et bon moyen de se réchauffer! Un Zénith honnêtement garni (en petite configuration) accueille un Danko Jones en grande forme. Sorte de James Hetfield métissé, le chanteur éructe plus qu'il ne chante ses textes sur des rythmiques tranchantes, un joli cocktail donnant une sorte de power pop / hard / punk, croisement entre Cheap Trick et Green Day. Les chansons sont courtes et efficaces et jamais ennuyeuses. Excellent ! A noter l'hommage de Danko Jones rendus aux défunts Phil Lynott et Eric Carr (il y en a eu d'autres mais je n'ai retenu que ces deux-là).
Motörhead déboule en terrain conquis sous les acclamations d'un Zénith en liesse. "We are Motörhead... and we play rock'n'roll!" en guise d'intro et c'est parti pour 90mn de sauvagerie contrôlée, le trio anglais enchainant les titres sans temps mort. Un grand backdrop du visuel du dernier album agrémenté de 2 écrans géants (ça c'est une nouveauté chez Motörhead) constitue le décor scénique. Ici, pas de décors en carton pâte, pas de fioritures. J'ai surtout retenu l'excellent M. Dee, toujours impérial derrière ses fûts, la collection de guitares de V. Campbell (dont une Jackson Randy Rhoads magnifique), une version terrible de "I Got Mine", et la grande classe de Lemmy. Et j'ai eu les oreilles qui sifflent pendant 2 jours. A 45 ans, c'est de plus en plus dur...
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